1) Le CM connait évidemment toute l’histoire de l’entreprise, de A à Z: ses services, ses produits, son process, ses rouages, ses défauts et ses qualités. En outre, il battit une relation sensitive avec celle-ci en se sentant dépositaire de ses valeurs. C’est en fait le minimum syndical pour espérer un fructueux R.O.I.
2) Il se fait évidemment porte-parole de la marque en donnant notamment des informations sur les produits, anciens et nouveaux, à la demande des internautes ou non.
3) Notre ami Community Manager doit avoir un véritable oeil de Sauron, sur tout ce qui se dit sur l’entreprise ou la marque. Cela ne va pas sans un véritable intérêt voire une passion pour celles-ci.
4) Le Community Manager doit être le couteau suisse de l’entreprise en ce sens qu’il doit répondre continuellement aux attentes des internautes sur tous les supports de communication utilisés. Régler un reflex, utiliser un réflecteur pour un reportage vidéo ? Facile. Sortir la tablette graphique pour créer une bannière ou une nouvelle typo ? Les doigts dans le nez. Taper sur une MPC et un clavier midi pour composer une musique de générique ? Easy ! Un CM de qualité est un « touche à tout » unique dans la boite. D’ailleurs, son supplément d’âme d’artiste n’a d’égale que sa soif de culture.
5) Il sait comment sensibiliser et influencer la communauté. Une formule qui fait mouche, un blog léché, une vidéo fort bien montée… Il se joue des codes en s’inspirant des tendances du moment.
6) Son sang-froid est fortement apprécié en cas de conflit. Il n’est, en effet, pas surprenant de voir fleurir ici et là de petits internautes malfaisants communément appelés » trolls » . Leur principal hobby est tout simplement « casser l’ambiance » en jouant les trouble-fête et au pire tenter de nuire sérieusement à la réputation de la compagnie.
7) Il doit garder contact avec le reste de l’équipe technique en cas de problème. Toute propension à l’isolement est à bannir. Le CM reste donc un animal social pour sa survie et celle des autres.
8) Il a ce don de tisser des relations de qualité avec les grands communicants d’Internet (blogueurs, podcasteurs, Motion makers… etc). Plein d’humour et d’altérité, il est conscient que ces relais d’opinion peuvent décupler les fruits de son investissement sur la toile.
9) Il analyse les buzzs et évite le « bad buzz ».
10) Le CM écoute, regarde, informe, répond, noue des contacts clé et avise. Et plus il accroit la visibilité numérique de l’entreprise ou de la marque, plus il s’engage à défendre la bonne image de sa société au sein des communautés. A l’évidence, notoriété et réputation vont de pair.